Thursday, 16 February 2012

The Jockey Club de Paris

The Jockey Club de Paris is best remembered as a gathering of the elite of nineteenth-century French society. The club still exists at 2 rue Rabelais

 The Jockey Club was originally organized as the "Society for the Encouragement of the Improvement of Horse Breeding in France," to provide a single authority for horse-racing in the nation, beginning at Chantilly in 1834. It swiftly became the center for the most sportifs gentlemen of tout-Paris. At the same time, when aristocrats and men of the haute bourgeoisie still formed the governing class, its Anglo-Gallic membership could not fail to give it some political colour: Napoleon III, who had passed some early exile in England, asserted that he had learned to govern an empire through "his intercourse with the calm, self-possessed men of the English turf".
Between 1833 and 1860 the Jockey Club transformed the Champ de Mars into a racecourse, which has been transferred to Longchamp. One front of the Café de la Paix is in rue Scribe, which ends at the façade of the Opéra Garnier. On the wall a memorial plaque on the Hotel Scribe, at number 1, records the former premises of the Jockey Club, which occupied luxurious quarters on the first floor from 1863 to 1913.
During the Second Empire and the Third Republic, the gentlemen of the Jockey Club held numerous boxes at the Opera, "many little suspended salons" in Marcel Proust's phrase, where the required ballet expected in every opera was never in the first act, when the Jockey Club would habitually still be at dinner. One result was the famous fiasco of the "Paris Tannhäuser" of 1861, when Wagner insisted on inserting the requisite ballet into the first act, and the second act, with the members of the Jockey Club arriving to view their favourites in the corps de ballet, was all but hissed off the stage: Wagner never permitted another production in Paris. Proust's Charles Swann was a member, a fact that Proust more than once noted as a signal honour, given his Jewish background.
On the ground floor beneath the Jockey Club was the fashionable Grand Café. There, on 28 December 1895, a stylish crowd in the Salon Indien attended the public début of the Lumière brothers' invention, the Cinematograph.
The Jockey-Club is directed by an annually-elected committee of a president, four vice-presidents and twenty-five members. New members are sponsored by two current members and must receive five-sixths of the members' votes, unfavourable votes annulling five favourable ones.


Lord Henry Seymour-Conway (1805–1859)[2] : 1834-1835
M. Anne-Édouard de Normandie : 1835-1836
Napoléon-Joseph Ney, prince de la Moskova (1803-1857)[3] : 1836-1849
Comte Achille Delamarre  : 1849-1853
Armand de Gontaut-Biron, marquis de Saint Blancard (1839-1884): 1853-1884
Sosthènes de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville (1825-1908) : 1884-1908
Aymeri, duc de Montesquiou-Fezensac (1843-1912) : 1908-1914
Comte Elie d’Avaray : 1914-1919
Armand de la Rochefoucauld, duc de Doudeauville, son of Sosthènes de La Rochefoucauld : 1919-1962
Philippe, duc de Luynes : 1962-1977
Charles de Cossé, duc de Brissac : 1977-1985
Alexandre de La Rochefoucauld, duc d'Estissac : 1985-1997
François de Cossé, duc de Brissac : 1997




«Le Jockey, c'est une grande famille. Ici, la règle est de ne jamais se présenter entre membres. Tout le monde est supposé se connaître», explique le président de cette vénérable institution, le duc de Brissac, qui confie toutefois, avec un clin d'oeil, recourir parfois à la mémoire «infaillible» du maître d'hôtel ! Rares sont les heureux élus (1 200 membres) autorisés à franchir, le pas assuré et le sourire entendu, la lourde porte en chêne du 2, rue Rabelais, l'une des adresses les plus secrètes de France. De tous les cercles parisiens, le Jockey Club, créé en 1834 par la Société d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux, est l'un des plus sélects. Sans doute parce qu'il ne suffit pas, pour y entrer, d'avoir réussi dans les affaires ou d'occuper le devant de la scène médiatique. Ici, seuls le pedigree généalogique (les deux tiers des membres appartiennent à la noblesse française) et la réputation comptent. Mais il faut aussi être coopté par ses pairs, au terme d'un vote qui laisse peu de chances aux cas limites : un vote négatif annule cinq votes positifs ! «Mieux vaut présenter sa candidature quand on est encore jeune : on a alors moins de chances de compter des ennemis !», remarque un membre.
Les jeunes, justement, se pressent à l'entrée, appréciant de pouvoir croiser un Henri de Castries venu en voisin (le président d'Axa a ses bureaux à deux pas), discutant en toute camaraderie avec le baron Albert Frère ou Edouard de Rothschild ! «Une cinquantaine de nos membres ont moins de 35 ans, précise le duc de Brissac. Ils nous apportent beaucoup. Ils sont vraiment charmants, bien élevés, très détendus. Et pas du tout coincés !» En entrant au Jockey, ils savent aussi qu'ils auront accès à de nombreux cercles équivalents à l'étranger, comme le Knickerbocker Club à New York, ou le Turf Club et le Boodle's à Londres. Sans parler de la possibilité de piquer une tête quand bon leur semble dans la piscine de l'Automobile Club, et de déjeuner l'été dans les jardins de l'Interallié.

Ghislain de Montalembert et Jean-René Van der Plaetsen Mis à jour le 30/04/2010 in Le Figaro




Under the patronage of the Jockey Club, the Prix du Jockey Club (1,500,000 euros) has been run at the racecourse of Chantilly at the foot of the Château de Chantilly, the first Sunday in June, since 1836. The race at the Hippodrome de Chantilly is the proving-ground of the best of the three-year-olds, the French equivalent of the Epsom Derby run at Epsom Downs or in the U.S. of the Kentucky Derby.
Until 2004 the course was 2400 meters; since then it has been run at 2100 meters. In France, only the Prix de l'Arc du Triomphe has a richer purse (1,600,000 euros); that race was inaugurated by the Jockey Club in 1863 as the Grand Prix de Paris, and run at the Hippodrome de Longchamp. The racecourse was painted by Édouard Manet, Edgar Degas, and Pablo Picasso, among others.





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