Charles and Marie-Laure de Noailles were patrons of the arts. Their 'hotel' at Place des Etats-Unis was restored in modern style in 1926 by Jean-Michel Franck, and was a focus for a large circle.
Charles financed
Man Ray's film Les Mystères du Château de Dé (1929), which centers around Villa
Noailles in Hyères. He also financed Jean Cocteau's film Le Sang d'un Poète
(1930) and Luis Buñuel and Salvador Dalì's L'Âge d'Or (1930). Charles and his
wife appeared in Les Mystères du Château de Dé as well as Le Sang d'un Poète.
In 1929 or 1930, Charles made possible the
career of Dali by purchasing in advance a large work for 29,000 francs, thus
enabling Dali and Gala to return from Paris
to Port Lligat and devote themselves to his art.
The de Noailles had an extensive correspondence
with Francis Poulenc and commissioned him on two occasions. He received 25000
Francs for Aubade, which he wrote for one of their balls at Place des
États-Unis where it premiered on 18 June 1929. Le Bal Masqué, inspired by Max
Jacob's Le Laboratoire Central, was written for a private celebration on 20
April 1932 at the municipal theatre in Hyères.Max Jacob's Le Laboratoire
Central, was written for a private celebration on 20 April 1932 at the municipal
theatre in Hyères.
She was born Marie-Laure Henriette Anne
Bischoffsheim, the only child of Marie-Thérèse de Chevigné, a French
aristocrat, and Maurice Bischoffsheim, a Paris banker of German Jewish and
American Quaker descent. One of her great-great-great-grandfathers was the
Marquis de Sade, and her maternal grandmother, Laure de Sade, Countess de
Chevigné, inspired at least one character in Marcel Proust's In Search of Lost
Time. Her nephew Philippe Lannes de Montebello was the director of the
Metropolitan Museum of Art in New York
City . Her stepfather was the French playwright Francis
de Croisset, and her former sister-in-law, Jacqueline de Croisset, became the
third wife of actor Yul Brynner.
After a brief romance with the artist Jean
Cocteau, Marie-Laure Bischoffsheim married, in 1923, Charles, Vicomte de
Noailles (26 September 1891 – 28 April 1981), a son of François Joseph Eugène
Napoléon de Noailles, grandson of Antonin-Just-Léon-Marie de Noailles and
younger brother of the 6th Duc de Mouchy (father of Philippe François Armand
Marie de Noailles), himself a cadet of the French ducal house of Noailles. The
couple had two daughters:
Laure Madeleine Thérèse Marie de Noailles,
later Madame Bertrand de La Haye Jousselin (1924–1979);
Nathalie Valentine Marie de Noailles,
former wife of Alessandro Perrone (1927–2004).
Marie-Laure de Noailles and her husband
moved to the fabled hôtel particulier at 11 Place des États-Unis in Paris , which was built by
her grandfather Bischoffsheim. Its interiors, which were redecorated in the
1920s by French minimalist designer Jean-Michel Frank, vanished in the 1980s,
due to a subsequent owner's redecoration and remodelling. In 1936 she acquired
Wolfgang Paalen´s object Chaise envahie de Lierre in André Breton´s Galerie
Gradiva and decorated her bathroom with it. Today the interiors have been
renovated by Philippe Starck and house the Musée Baccarat and the headquarters
of Baccarat, the crystal company.
In the 1920s, the Noailles built the Villa
Noailles near Hyères. She had an affair with the young Igor Markevitch. In the
1950s she had a long-term affair with the surrealist painter Óscar Domínguez.
In 1923, they signed a contract with the
architect Robert Mallet-Stevens to build a summer villa in the hills above the
city of Hyères .
Construction took three years, and eventually also included a triangular Cubist
garden designed by Gabriel Guevrekian.
Throughout the 1920s and 1930s, the couple
were important patrons of modern art, particularly surrealism; they supported
film projects by Man Ray, Salvador Dalí, and Luis Buñuel; and commissioned
paintings, photographs and sculptures by Balthus, Giacometti, Constantin
Brâncuși, Miró, and Dora Maar. Villa Noailles features prominently in Man Ray's film Les Mystères du
Château de Dé.
In 1940 the villa was occupied by the
Italian Army and turned into a hospital. From 1947 until 1970, the villa was
the summer residence of Marie-Laure. She died in 1970, and the house was
purchased by the city of Hyères
in 1973. Charles de Noailles died in 1981.
The villa is now used as an arts center and
for special exhibits.
James Lord was a guest there in the
mid-fifties. In his book Picasso and Dora: a memoir he writes: "...an
undistinguished cubist extravaganza of reinforced concrete set atop a high
hill, within the ancient walls of a Saracen fortress. It had been designed in
the late twenties by a fashionable architect named Mallet-Stevens, contained
something like fifty rooms and was surrounded by a large garden." He
recalls the room, where Marie-Laure tried to seduce him: "...a large salon
at Saint-Bernard which had no windows but was lighted from above by a bizarre
cubist skylight which occupied almost all the ceiling, adding to the sense of
existing outside time in a stranded ocean liner." The beauty of the
location did not help, however, the "redoutable viscountess" in
conquering his chastity.
The
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Exposition permanente: Charles et Marie-Laure de Noailles, une vie de mécènes
Le projet
consiste à redonner au public les clefs pour appréhender la « petite maison
intéressante à habiter » de Charles et Marie-Laure de Noailles et (re)découvrir
l’extraordinaire mécénat qu’ils ont mené de 1923 à 1970. L’exposition aborde
tous les aspects de cette expérience et explore les liens entre les différents
domaines de la création qu’ils ont pu aborder.
Cette exposition
prend place dans la partie initiale de la villa : dans les salons, les salles à
manger, les chambres d’ami du rez-de-jardin, les chambres de Monsieur et de
Madame, la chambre d’ami du dernier étage (environ 250m2 au total). Elle fera
le lien par sa scénographie avec la création contemporaine.
Direction du
projet
Jean-Pierre Blanc
est directeur de la villa Noailles (centre d’art) et fondateur du Festival
International de Mode et de Photographie à Hyères. Il est membre de
l’association des directeurs de centres d’art.
Commissaires
Raphaèle Billé.
Commissaire d’exposition indépendante, historienne d’art, spécialisée dans les
arts décoratifs de l’entre-deux-guerres. Elle co-réalise plusieurs expositions
du cycle Documents, à la villa Noailles en 2006 et 2009 et a collaboré à
plusieurs publications sur l’histoire du mobilier métallique.
Stéphane
Boudin-Lestienne. Historien d’art, chargé de mission à la villa Noailles, il
est commissaire des expositions du cycle Documents, présentées à la villa
Noailles depuis 2003.
Alexandre Mare.
Éditeur, critique, commissaire d’exposition, ancien directeur de la Galerie
Marion Meyer à Paris, il enseigne l’Histoire du livre et de l’édition à
l’Université du Havre et à Paris X. Critique littéraire d’Artpress et de la
Revue des Deux Mondes, il a publié une monographie sur l’artiste Michel Aubry,
Salle d’armes (Marion Meyer Éditions), un essai, Sexe ! Le trouble du héros
(Moutons électriques éditeurs) et il prépare actuellement la publication de la
correspondance de René Crevel aux Editions du Seuil.
Principe du
projet
Confiée à David
Dubois, la scénographie tient compte de la contrainte de refaire « l’histoire
en son lieu même ». Le projet s’oriente vers une exploitation du lieu la plus
discrète et la plus respectueuse possible de la cohérence originale des
espaces. Les volumes et les installations d’origine doivent rester lisibles et
ne pas entrer en conflit avec des interventions contemporaines qui revendiquent
leur identité propre. Accueillant la création sous toutes ses formes, la villa
Noailles devient ainsi un exemple de réutilisation du patrimoine architectural,
non seulement dans son ouverture aux artistes contemporains, mais aussi dans le
rapport à son propre passé.
La signalétique,
confiée à Frédéric Teschner, doit accompagner cette scénographie en essayant de
produire le minimum de repères possible. Certaines « références » aux usages
des propriétaires sont réactivées comme des introductions à la culture du lieu.
Ainsi est envisagée, en partenariat avec Sèvres - Cité de la céramique, la
création de vases par différents designers pour accueillir les bouquets de
fleurs. Cette idée renvoie à l’une des raisons d’être du bâtiment, implanté
dans un jardin bouquetier, fierté des Noailles.
Les aménagements
paysagers du lieu, imaginés avec Christophe Ponceau, prolongent cette démarche.
David Dubois,
scénographie
Designer, il est
diplômé de l’Ensci-les Ateliers (2003) et présente pour la première fois son
travail à la villa Noailles en 2004 (Débuts). Il réalise depuis de nombreuses
scénographies à la villa et une commande pour l’une des chambres de résidence
(2007/2008). Il est représenté et édité par la galerie kreo, édité par FR66 et
auto-produit certaines de ses créations. Il est enseignant à l’ESAD (Reims).
Certaines de ses pièces appartiennent aux collections permanentes du Mudam
(Luxembourg).
Frédéric
Teschner, identité graphique du projet et édition
Diplômé de
l’ENSAD de Paris, il collabore avec des architectes, des designers, de jeunes
chorégraphes, des galeries (In Situ, kreo) et le Théâtre de Gennevilliers. À
partir de 2003, il conçoit les identités visuelles de plusieurs expositions
pour le Centre Pompidou, le Mémorial de la Shoah, le MAC/VAL, le Musée d’art
moderne de la Ville de Paris. Il travaille également avec des centres d’art
(villa Noailles, Cneai, DCA, Association de centres d’art contemporain) ou des
institutions du ministère de la Culture et de la Communication telles le CNAP
(Centre national des arts plastiques) ou la DAP (Direction des arts
plastiques). Il enseigne le design graphique à l’ESAD d’Amiens et à l’EHAD
(Genève).
Christophe Ponceau, aménagements des
jardins
Paysagiste-scénographe,
(École Boulle et Architecte DPLG), il collabore avec le paysagiste Gilles
Clément à partir de 1997 et commence une activité de scénographe. Il réalise la
partie végétale de l’exposition Le Jardin planétaire (Grande Halle de la
Villette, Paris) en 2000 et est en charge de la programmation d’interventions
contemporaines du Parc de la Ferté-Vidame depuis 2006.
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