The striped breton shirt as we know it today came into being
shortly following the 27th March, 1858 Act of France which introduced the navy
and white striped knitted shirt as the uniform for all French navy seaman in
Brittany. The shirt was originally known as marinière or matelot. The original
design featured 21 stripes, one for each of Napolean's victories.
Since 1889, the garment was manufactured by Bretagne,
Tricots Saint James in wool and cotton for sailors. It then become popular with
breton workers, for its ease of wear and practicality.
The official striped navy and white shirt became more
generally a working mariner garment as it was picked up by men of the sea;
seafairers and sailors across the region of Northern France. The distinctive
block pattern of stripes on the French striped shirt made them easier to spot
in the waves. The garment usually had a boat neckline.
The Saint James Binic II sweater was released by Saint James
in 1889 in lower Normandy.
In the 1950s and 60s the shirt was again popularized by the
Beatnik community and alternative culture.
Inspired by sailors, after a visit to the French coast, Coco
Chanel introduced the design to the fashion world through her nautical
collection in 1917. The Breton top became a symbol of haute-bourgeois
loveliness during the pre-war Riviera years.
The introduction of this garment from the traditional
working class to female fashion, was a breakaway from the heavily corseted
belle epoque fashion of the time. The introduction of more casual wear to
women's fashion was required at the time due to the increase in popularity of
seaside destinations, like Saint Tropez. Coco Chanel designed the piece to be
paired the shirt with long flared trousers. As the style adapted during the
1930s, the upper class would pair the top with a cravat, blazer and shorts.
The shirt was then made popular by Marilyn Monroe, Pablo
Picasso, Brigitte Bardot, Andy Warhol, Edie Sedgwick, Jean-Paul Gaultier,
Audrey Hepburn, James Dean and Jean Seberg.
The design is now synonymous with chic Parisian style. The
shirt has been recreated in collections by fashion houses like, Balmain, Gucci,
Givenchy and Jean Paul Gaultier, who has become an ambassador of sorts. He
requires his press team to wear a version during his runway shows. The designer
featured the style heavily in his work, most notably his male perfume bottle,
Le Male which launched in 1993, is clad in a breton T-shirt.
The top is now worn by the likes of Kate Moss, Olivia
Palermo and Alexa Chung.
The Breton top was first worn in Hollywood in the film, The
Wild One (1953) starring Marlon Brando's. His co-star Lee Marvin wore a breton
striped style t-shirt. His character was seen as the darker more dangerous of
the pair.
The film famously inspired the biker, Frank Sadilek, who
drove to Hollywood to purchase his own striped T-shirt. Frank later become the
president of the Hell's Angels San Francisco chapter from 1955-1962. His
typical uniform of gold earring, clip-on nose ring and worn out Breton striped
top influenced the biker fashion at the time.
James Dean wore the Breton striped top in the movie Rebel
Without a Cause (1955).
During the 1950s Hollywood costume designer, Edith Head,
paid homage to the Breton in the film To Catch a Thief , the character played
by Cary Grant wore a breton-style T-shirt with a white polka-dot cravat.
In the 1956 film Funny Face, Audrey Hepburn was seen wearing
a black turtleneck sweater, ski pants and a breton top. The scene was a
recreation of the typical Paris cellar clubs from the 1950s.
In 1965, Andy Warhol filmed Kitchen starring Edie Sedgwick,
who is dressed in the trademark breton top and black tights. The outfit is
synymous with Warhol's style throughout the 60s.
La marinière, aussi appelée tricot rayé, est un maillot de
corps à manches longues en jersey de coton à rayures horizontales étroites
bicolores bleues et blanches, caractéristique de la tenue des quartiers-maîtres
et des matelots de la Marine nationale.
Un décret officiel du 27 mars 1858 introduit dans la liste
officielle des tenues de matelot de la Marine nationale le tricot rayé bleu
indigo et blanc décrivant ainsi ses caractéristiques techniques : « Le corps de
la chemise devra compter 21 rayures blanches, chacune deux fois plus large que
les 20 à 21 rayures bleu indigo. »
Une authentique marinière comporte donc sur le torse et le
dos vingt rayures bleu indigo larges de dix millimètres, espacées de vingt
millimètres et sur les manches, quatorze rayures bleues espacées de vingt
millimètres.
Ses manches longues de trois-quarts ne doivent pas dépasser
de la vareuse, et son encolure évasée monte au ras du cou.
Le « Tricot bleu de service courant Marine nationale » fait
partie des tenues de service courant no 22 bis et 23 des équipage du personnel
de la Marine nationale.
Les marins avaient coutume de dire que les rayures
permettaient de repérer plus facilement un homme tombé à la mer.
Jadis fabriquée dans différents ateliers, puis dans les
ateliers propres de la Marine nationale lorsque l'armée devint une armée de
métier (autrefois de conscrit), la marinière est encore largement produite en
France, par les entreprises Saint James, Armor Lux et Orcival.
La marinière, bien que d’origine militaire, est également un
élément important de la mode. Pendant la Grande guerre, Coco Chanel, habituée
des stations balnéaires et inspirée par les marins locaux, lance dans sa
seconde boutique, à Deauville, le « style marin », avec des marinières courtes.
Elle perpétue ainsi la libération du corps de la femme et le coté « pratique »
de ses créations, tout en utilisant un tissu simple lors de cette période de
pénurie, le jersey de chez Rodier. La rayure devient luxueuse et se répand sur
tout le territoire. Bien des années plus tard, Karl Lagerfeld, respectant
l’héritage de la Maison Chanel, revisitera régulièrement la marinière dans ses
défilés, particulièrement pour les collections annuelles de prêt-à-porter estival
intitulées « Croisière».
Dans les années 1960, après que Jean Seberg soit apparue à
l’écran dans À bout de souffle vêtue d’une marinière, c’est Yves Saint Laurent
dès ses premières collections qui introduit la marinière, de façon détournée,
dans la Haute couture.
John Wayne au cinéma dans les années 1940, puis Jean
Cocteau, Pablo Picasso, Brigitte Bardot, le Mime Marceau, ou Sting plus tard,
posent en marinière pour les photographes.
Mais c'est Jean Paul Gaultier qui reste le plus fidèle à la
marinière, durant plusieurs décennies depuis les années 1980, et sous des
formes, styles et matières les plus diverses : en 1983, c'est même l’élément
majeur de sa collection Boy Toy, le créateur venant saluer le public à la fin
du défilé habillé d'une classique marinièreN 2. En 2006, la marinière est
détournée en robe du soir. Il habille Yvette Horner d’une marinière, il pose
pour Pierre et Gilles avec ce vêtement, il l’utilise pour le design des
flacons8 de sa ligne de parfums pour hommes « Le Mâle ». Pour lui et jusqu’à sa
ligne « enfants » ou ses collaborations avec d’autres marques, la marinière
fait partie intégrante de l'univers du Couturier.
Dans les années 2000, Kenzo commercialise des marinières
…avec des pois, Sonia Rykiel jusqu’alors abonnée aux rayures multicolores le
plus souvent sur fond noir, revient vers le basique de la marinière aux
couleurs blanche et bleue.
En 2010, la marinière marque la mode : l’agence Elite fait
poser les finalistes de son concours annuel en marinière échancrée, Prada
élargi les rayures pour sa collection de septembre, Kitsuné, marque dont Gildas
Loaëc, l’un des fondateur est breton, exploite l’idée de la marinière, Dolce
& Gabbana, Michael Kors…
L’année suivante, pour son nouveau contrat avec
l’équipementier Nike, l’Équipe de France de football se voit dotée comme
maillot officiel pour les matchs à l'extérieur d’un maillot blanc à rayures
bleu foncé, inspiré de la marinière. Il l'utilisera peu. Très commenté,
critiqué même, ce maillot rayé est abandonné onze mois plus tard au profit d'un
maillot tout blanc, bien plus sobre.
En avril 2011, la boutique Colette consacre un thème à la
marinière avec la présence de plusieurs marques de prêt-à-porter : Chanel,
Comme des Garçons, Hermès, les macarons Ladurée, Longchamp et son sac pliable,
Montblanc, le maquillage YSL, Swatch… La même année, Jean Paul Gaultier
toujours, mais également Salvatore Ferragamo, Oscar de la Renta, The Row5, ou
Alex Mabille, l'incorporent dans leurs collections. Un an après, c'est Thom
Browne pour Moncler qui détourne le motif jusque sur les pantalons, suivi par A.P.C.
ou Marc by Marc Jacobs
Outre les traditionnelles entreprises françaises Armor Lux,
Saint James, ou l'historique Orcival produisant toujours en France depuis sa
création qui fournit la Marine nationale, la marque Petit Bateau exploite la
marinière, l’utilisant depuis des années sous de nombreuses formes et
déclinaisons
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