Friday, 9 September 2011
The Musée de La Vie Romantique, Paris
The Musée de la Vie romantique (The Museum of Romantic Life, or Museum of the Romantics) stands at the foot of Montmartre hill in the IXe arrondissement, 16 rue Chaptal, Paris, France in a 1830 hôtel particulier facing two twin-studios, a greenhouse, a small garden and a paved courtyard. The museum is open daily except Monday. Permanent collections are free. An admission fee is charged for temporary exhibitions. The nearest métro stations are Pigalle, Blanche, Saint-Georges and Liège.
The main pavilion, built in 1830, was the Paris base of the dutch-born painter Ary Scheffer (1795-1858) one of the prominent artists of the time, close to King Louis-Philippe and his family. For decades Scheffer and his daughter hosted Friday-evening salons, among the most famous in La Nouvelle Athènes. George Sand (1804-1876) used to come as a neighbour with Frederic Chopin, meeting Eugène Delacroix, Jean Auguste Dominique Ingres, Alphonse de Lamartine, and singer Pauline Viardot. Later in the century, Charles Dickens, Ivan Turgueniev, and Charles Gounod attended regularly.
The museum
The property remained in private hands by descent till it became a museum in 1982, under the name of "Musée Renan-Scheffer". It is now one of the City of Paris' three literary museums, along with the Maison de Balzac and the Maison de Victor Hugo. After an extensive renovation conducted by Jacques Garcia under the direction of Anne-Marie de Brem, it reopened in 1987 as "Musée de la Vie romantique". Daniel Marchesseau, conservateur général du Patrimoine, has been appointed director in november 1998. He has developped an ambitious program of exhibitions and acquisitions.
The museum displays on the first floor numerous mementos of notorious George Sand, including family portraits, household possessions, her jewelry and memorabilia among which plaster casts of the writer's sensuous right arm and Chopin's delicate left hand, plus a number of her own unique and rare watercolours called "dendrites".
On the second floor, one can also admire a number of romantic paintings, sculptures and objets d'art. Paintings by Ary Scheffer include portraits of Pauline Viardot, Queen Marie-Amélie, Princesse de Joinville, Marie d'Orléans, as well as Faust and Marguerite, Effie and Jeanie Deans after The Heart of Midlothian by Walter Scott. Works by his contemporaries include François Bouchot (Maria Malibran), Louis Hersent, Charles Durupt, François Debon, Théophile Bra, David d'Angers, François-Désiré Froment-Meurice, Redouté... It also holds several portraits and material linked to the famous scholar and writer Ernest Renan who had married Ary Scheffer's niece.
Jardins Romantiques Français (1770-1840)
Musée de la Vie Romantique, Paris, 8 March — 17 July 2011
Comment proposer aujourd’hui une définition du jardin romantique français, telle est la question que nous nous sommes posée alors que certains des meilleurs spécialistes en réfutent l’appellation. Aussi bien avons-nous usé du pluriel dans le titre « Jardins romantiques » pour évoquer, sans pouvoir être exhaustif, certains parmi les trop multiples reflets du romantisme au jardin.
Au fil des siècles et des saisons, le goût du jardin pittoresque s’est raffiné en un art de vivre à part entière dont les Encyclopédistes puis Beaumarchais avant l’impératrice sont les ambassadeurs écoutés. Au premier rang s’imposent naturellement voyageurs et savants qui rapportent et multiplient, d’un continent à l’autre, moult herbiers
soigneusement conservés au Muséum et rares cultivars
développés dans le secret des pépinières ou à l’arboretum.
Au XIXe siècle l’Europe des botanistes résonne tel un bruissant arbre à palabres : on y disserte en latin comme en français sur les principes modernes de la taxinomie et de la dendrologie ; jardinistes et passionnés ouvrent largement les enclos sur la nature environnante et plantent des parcs paysagers. Serres chaudes et palmariums ponctuent les propriétés que leurs commanditaires identifient à leur récente prospérité. Le sentiment du sublime inspire fabriques et cascades, grottes et lacs. Ces nouveaux jardins d’Armide s’ornent de maints caprices secrets : temple de l’amour ou laiterie, chalet ou casino, faux tombeaux ou ménagerie. Pour les délices du vert galant, il n’est pas de sens plus nomade que la vue. Ainsi, la Restauration et la Monarchie de Juillet voient la pratique du jardinage conquérir toutes les couches de la société, et les grands destins du romantisme s’y enracinent. . . .
Hélène Bremer
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